Q : Lama Kunga, comment avez vous appris Tsa Loung ?
Lama Kunga : Pour ce qui concerne mon apprentissage de cette pratique des canaux et des souffles, après être rentré à l’age de 14 ans au monastère, j’ai reçu les premières instructions de ces pratiques à 17 ans de la lignée de Dudjom Lingpa ; auparavant j’avais reçu des enseignements de maîtres tels que Rongta Khenpo, Khenpo Jigmé-Punsok ou Tulkou Chépa Dorjé. Actuellement, la plupart d’entre-eux sont morts à l’exception de Chépa Dorjé Rinpoché.
Q : Combien de temps êtes-vous resté au monastère ?
LK : Je suis resté au monastère jusqu’à l’age de 28 ans, puis je suis parti en Inde, à Manali ou je suis resté six mois en retraite, c’est là que j’ai reçu les instructions sur les canaux et les souffles liés à la tradition Kagyupa. Ensuite je suis allé au Népal où j’ai effectué une retraite de trois ans puis je suis venu en France et j’y ai travaillé de 1995 à 2005. De nouveau je suis reparti en Asie après m’être rendu compte que j’avais du diabète ; j’ai alors consulté des médecins, mais cela ne m’a pas aidé, alors j’ai effectué une retraite pendant laquelle j’ai pratiqué les souffles et cela m’a aidé à me soigner.
Q : Quand avez-vous commencé à enseigner Tsa Loung ?
LK : A partir de 2005 j’ai donc commencé à enseigner au Népal ces pratiques et j’ai écrit un livre afin de transmettre ce que j’ai reçu, en pensant que cela pourrait être bénéfique aux gens. A mon retour en France j’ai parlé de tout cela à Chépa Dorjé Rinpoché qui m’a dit qu’il serait bien que je transmette ces instructions que cela pourrait aider certaines personnes et qu’il serait prêt à m’aider dans ce sens, il m’a demandé de donner des conférences pour parler de mon expérience et c’est pour cela que je commence à transmettre et à enseigner ces pratiques sur les souffles. J’ai aussi écrit un livre.