Ancienne pratique réservée autrefois à certains moines tibétains, tsaloung existe depuis des milliers d’années. Par un travail centré sur la respiration, il permet d’ouvrir les canaux d’énergie qui se sont bloqués avec l’âge et d’évacuer les impuretés stockées dans le corps.
Le mot tibétain « Tsa Loung » signifie littéralement « canaux et souffles », il s’agit d’un ensemble de techniques du corps et de l’esprit basé sur la respiration. Les canaux et les souffles son deux composantes essentielles de la physiologie subtile dans les cultures traditionnelles de l’Inde et du Tibet, cette technique a été diffusée par des yogis bouddhistes et affinée au fil des siècles à travers l’expérience méditative des maîtres de différentes traditions spirituelles.
Lorsque les Tsa Loung sont pratiqués de manière très progressive sous la direction d’un enseignant compétent, le corps gagne en souplesse et en fluidité, le mental s’apaise, l’esprit se détend. Toutefois les Tsa Loung ne se limitent pas seulement à ces perspectives que l’on pourrait qualifier d’ordinaires, car d’autres méthodes permettent d’atteindre ces résultats ; ils sont aussi et surtout pour les pratiquants bouddhistes une voie rapide vers l’éveil, ce qui lui donne une dimension extraordinaire.
S’adaptant aux mentalités et aux facultés différentes des êtres, le Bouddha Sakyamuni a délivré une très grande variété d’enseignements ayant pour objectif d’affranchir les êtres de la souffrance et de leur permettre d’actualiser leur nature véritable, l’état de bouddha parfait. Il peut ainsi s’agir de la progression lente et très graduelle des sutras ou de la voie tantrique qui est beaucoup plus abrupte et rapide, mais le but reste identique.
Les Tsa Loung se rattachent aux tantras avec ses moyens habiles qui permettent de dissiper rapidement les obscurcissements afin de révéler la sagesse originelle en guidant les souffles dans le canal central.
Aujourd’hui la tradition des Tsa Loung du fait de sa spécificité n’a jamais été enseignée à grande échelle. La transmission s’est faite au cours des siècles en cercles restreints à travers la relation personnelle établie entre un yogi et un ou quelques élèves.
En Occident les Tsa Loung sont mal connus, peu diffusés et mal compris et les ouvrages de référence sur ce sujet sont très rares et il n’est pas aisé de trouver un enseignant qualifié qui accepte de les transmettre.
Mais à présent, en France, Lama Kunga, pratiquant tibétain confirmé a décidé de partager son savoir et son expérience des Tsa Loung avec toutes les personnes sincèrement intéressées.
Lama Kunga, le sourire toujours aux lèvres, dissimule derrière sa simplicité et sa modestie une très solide maîtrise du sujet. Ses connaissances sont vastes et profondes. Dès son adolescence, alors qu’il étudiait la philosophie bouddhiste dans un monastère nyingmapa de l’est du Tibet, il a ressenti un vif attrait pour ces méthodes basées sur le contrôle de la respiration et en a fait l’apprentissage avec le Lama Chöny Lhundrup qui les avait lui-même étudiées auprès de Tersé Dorjé Dradul (1892-1959) l’un des fils du grand Dudjom Lingpa (1835-1904). Puis il a poursuivi ses études en parcourant le pays des neiges pour rencontrer des experts des différentes lignées, qu’il s’agisse du Longchen Nyingtik, de la tradition de Naropa ou du Kalachakra.
Ce qu’il a appris, il l’a mis en pratique en accomplissant des retraites de courtes, moyennes et longues durées au Tibet puis en Inde et au Népal. Lama Kunga conjugue donc savoir et expérience dans un domaine enseigné jusqu’à présent de manière restreinte voire secrète.
Conférence sur Tsaloung :